Caporal-chef Antoine, pompier de Paris en première ligne au Liban #S2E2
Dans cet épisode exceptionnel de Raconte-moi une OPEX, le caporal-chef Antoine, sapeur-pompier de Paris, partage son expérience au Liban, au cœur de la FINUL, en pleine escalade du conflit israélo-libanais. Un récit rare sur l’engagement des pompiers militaires en zone de guerre, entre actions de terrain et vie sous les bombes.
Une vocation forgée dès l’enfance
Antoine découvre très jeune sa passion pour le métier de pompier. À 10 ans, il rejoint une école de jeunes sapeurs-pompiers et s’oriente rapidement vers la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Déterminé, il gravit les échelons en intégrant la prestigieuse unité militaire, symbole d’excellence opérationnelle.
L’engagement militaire comme fil conducteur
Si la BSPP agit au quotidien dans l’urgence et le sauvetage, elle est aussi une unité militaire. Antoine assume pleinement cette double identité. Animé par un profond respect pour la mission militaire, il nourrit très tôt le désir de partir en opération extérieure, motivé par l’esprit de service et le goût du terrain.
Une OPEX inattendue en zone de guerre
Après plusieurs tentatives, Antoine est sélectionné pour une mission au Liban dans le cadre de la FINUL. Initialement prévue comme une mission de formation et de soutien, l’opération prend une tout autre tournure avec la montée rapide des tensions dans la région. Le caporal-chef se retrouve confronté à des bombardements quotidiens, des alertes shelter répétées, et une ambiance de guerre inattendue.
Trois rôles pour une mission multiple
Sur place, les pompiers de Paris assument trois missions : la sécurité incendie des emprises, la formation des militaires et pompiers locaux, et le renfort aux patrouilles armées. Antoine, tout en conservant sa casquette de pompier, se retrouve aussi pleinement soldat, prêt à intervenir dans un environnement imprévisible.
Une expérience marquante et formatrice
Cette OPEX marquera profondément Antoine. Il évoque des souvenirs puissants, une camaraderie indéfectible et une transformation personnelle. Loin de son quotidien parisien, il découvre une autre dimension de son engagement : celle d’un militaire projeté dans un théâtre de guerre.
De sapeur-pompier à combattant reconnu
À son retour, Antoine entame les démarches pour obtenir la carte du combattant. Il s’inscrit ainsi dans la continuité d’une longue tradition militaire et exprime sa fierté d’appartenir à une communauté de ressortissants de l’ONAC-VG. Il incarne une nouvelle génération de combattants, au croisement de l’action civile et militaire.